sur Montréal

Ce récit se débute d'une manière plutôt cliché, et continuera de l'être...

Elle était assise sur une terrasse de la Brûlerie St-Denis, sur, et ben, la rue St-Denis. Elle se demandait ce que les gens faisaient, tout comme les gens se demandaient de ce qu'elle faisait.

Nous avions ici le tableau parfait d'un après-midi ensoleillé d'été montréalaise. Quelques tables d'amis qui jasaient de tout et de rien - car des gens qui jasent sur une terrasse à 4h de l'après-midi un jeudi ne doivent pas avoir quelquechose de catastrophique à discuter anyway (mais peut-être ceux-ci discutaient de la vie...? bof.)

Mais les plus intéressants, c'était ceux qui étaient tout seul à leur table. Un vieux en face d'elle qui faisait rien à part de regarder les passants, portant attention particulière, bien sûr, aux jolies dames (et ça, il y en avait beaucoup!). L'autre vieux en face buvait son café en lisant un roman policier - desfois il levait sa tête pour la regarder, et ça l'énervait un peu. En suivant son regard sur le crayon et le livret qu'elle avait, il devait se demander de ce qu'elle écrivait, la tite asiatique accompagnée de son bol géant de café au lait, le Catch-22 sur sa table qui en fait ne se servait qu'à être un presse-papier (Anna Karenina aussi très recommendée pour la même fonction).

Il est 5h de l'après-midi et le temps était si beau qu'il donnait la chair de poule. Comme tous les beaux moments de la vie, ça fout le camp assez vite. Elle devait partir pour visiter une amie pour une pendaison de crémaillère (ou quelquechose du genre d'un "girls' night" raté, vu qu'il y aura alcohol limité, pas de gars et on finit vers 9h, mais pleins de confessions et d'amitié).

Allez hop...